7h10 : Aujourd’hui, c’est décidé on part tôt ! Comme ça, on arrivera dans la station minière de Valsperet – qui offre un petit refuge très rudimentaire – avant l’orage de l’après-midi.
9h40 : On demande à l’homme à tout faire du camping – seule personne qui nous est apparue lucide dans le coin – de réparer notre trépied boiteux. Ce dernier a voulu exploré la bipédie au km 0 du premier jour de rando. Grand mal lui a pris ! Soupe de colle et chatterton….Nous n’avons plus qu’à attendre 12h pour que la prise soit sûre. La mort dans l’âme, nous traînons la patte incertains de l’avenir de notre incroyable accessoire chinois. Il ne retrouvera sans doute jamais sa contorsion d’antan. (Pour la petite histoire, avant notre départ, son grand frère trépied avait déjà voulu explorer la bipedie. Amazon nous avait donc envoyé son petit frère pas beaucoup plus costaud! Cela dit en opérant une fusion des frangins, nous pourrions faire naître le premier quadripôde de voyage, qui n’aurait aucun intérêt sauf d’avoir une patte de rechange inutile mais bien là, à l’image de Doly.)
9h59 : Nous enjambons la rivière et filons… Finalement , il n’est pas si tôt que ça!
10h : Nous grimpons droit dans le pentu, bercés par les podcasts d’Hitchcock et Pasteur. Quel pied que cette cerise sur la rando, dont nous venons de découvrir la richesse! Les podcasts viendront alimenter nos palabres et débats les 83?jours suivants.
12h : Arrivée sur l’ex-site minier. La cabane dans laquelle nous projetions de passer la nuit n’est vraiment pas sexy… Le temps maussade ne nous invite guère à la promenade. Nous pesons le pour et le contre. Si nous reprenons deux heures la route, nous arriverons sur un col qui nous offrira une belle zone de bivouac et si c’est la pluie qui nous attend, on aura toujours l’option de rejoindre le refuge gardé à deux pas de là!
14h : En route!
18h : Nous arrivons au col alors que les nuages menacent de nous tomber sur la tête. La tente est montée rapidement. Trop, peut-être ! Après expertise et contre-expertise, sa position perpendiculaire au vent lui assure une prise au vent maximale.
18h20 : Jérôme s’efforce de faire faire un quart de tour à la tente pendant que Lyzou en PLAS (Position Latéral d’Allaitement Sécurisé) refuse tout net de bouger le gros orteil pour allaiter en plein vent et reste dans la sous-structure affalée. Ambiance claustrophobisante assurée … à l’instar de l’expérience intra- automobile au Lavomatic!
Classés dans :2020 - Traversée des Pyrénées à pied avec bébé, Carnet de bord
Cet article a été écrit par Alizée Conraud
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