12h : Nous avons fait une touche sur la toile : un journaliste parisien veut s’entretenir avec nous par téléphone. En pause, nous l’appelons illico presto avant de ne plus avoir de réseau.
12h15 : Deux randonneuses arrivent dans la brume… nous les invitons dans l’enclos dans lequel nous faisons une pause.
Nous rigolons ensemble devant les réactions de quelques internautes qui cherchent des prétextes pour ne pas randonner à la journée avec des enfants.
13h : Nous repartons dans la brume.
15h : La tension est palpable entre nous… Il bruine depuis ce matin, alors que le soleil devait faire son apparition à la mi-journée. Nos extrémités détrempées commencent à sérieusement nous refroidir. Nous hésitons : planter le camp sur un sol détrempé ou continuer la descente en direction d’Aulus les bains à la recherche d’une altitude plus clémente.
18h30 : Nous retrouvons une entente cordiale en faisant la cueillette de girolles dans la descente.
19h : Nous arrivons sur Aulus par le monument aux morts, peu engageant, quand soudain Christian interrompt nos pensées mortifères. Habitant le coin, il nous indique un endroit pour bivouaquer ce soir. 2 minutes plus tard, on se voit offrir une place dans le jardin soignée de la maison de sa maman, Josette, 93 ans.
21h11 : Le moment est venu de dégainer notre poignée de girolles ramassées à la hâte dans la descente, pour préparer une délicieuse omelette. Traditionalisme oblige : c’est Lyzou qui part en cuisine pendant que Jérôme siffle un verre de pastaga… Nos hôtes font fausse route, ils ne savent pas qui cuisine à la maison !
22h : Dégustation faite : l’omelette est excellente! Comme quoi, les femmes aussi peuvent faire des miracles en cuisine
Classés dans :2020 - Traversée des Pyrénées à pied avec bébé, Carnet de bord
Cet article a été écrit par Alizée Conraud
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