7h30 : Réveil dans notre grotte. Hormis une musaraigne qui a fait ses besoins dans les sandales de Jérôme la nuit s’est déroulée sans accrocs.
8h45 : Après avoir écrit dans le livre qui dort quelques messages d’amour à Maurice, le concepteur de notre refuge miniature, et après avoir déclenché la traditionnelle photo de départ nous nous envolons sur les crêtes en plein vent.
8h49 : Suite à une bourrasque un peu plus forte que les autres le chapeau de Jérôme s’envole vers une nouvelle vie.
8h50 : Le chapeau est rattrapé et sanglé au sac.
9h12 : Le vent souffle toujours… Est-ce qu’on a bien fait de partir de notre paisible trou?
9h27 : On croise deux randonneurs du GR10 en sens contraire, que nous prénommerons Jacky et Michel puisque le vent a aussi emporté leurs prénoms.
10h12 : JĂ©rĂ´me marche du pied gauche dans une bouse de vache. Des sombres perspectives se dessinent pour lui…
11h12 : En voulant déplacer une bouse trop proche du matelas de pique-nique, Alizée invite sa petite famille à se souvenir du précepte suivant : ne jamais déplacer une bouse. En apparence sèche au dehors, elle s’avère être un écosystème à elle toute seule fraîche et accueillante au dedans!
13h20 : Ariane plante sa chaussette dans son propre caca, après s’être débattue violemment en signe de protestation, vis-à -vis de la lingette bambou pour avoir un kukutoukline!
17h : Regardant son GPS avec une concentration digne d’un démineur, Alizée pose à son tour son pied gauche, dans une de ces bouses qui balisent, à l’instar des Cairns, le chemin.
20h : Nous trouvons notre ce pote de bivouac dans un champ tondu de près il y a peu par des ruminants hauts sur pattes au poil court. En un mot des vaches.
21h22 : Nous nous couchons sur les hauteurs du Pertus, ville de toutes les tentations… du chocolat Milka aux filles de joies!
Classés dans :2020 - Traversée des Pyrénées à pied avec bébé, Carnet de bord
Cet article a été écrit par Alizée Conraud
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